Toutes les partitions de Wolfgang Amadeus Mozart
« Ah vous dirai-je maman » (Thème)
W. A. Mozart
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La célèbre chanson enfantine « Ah vous dirai-je maman », vue par le grand Wolfgang Amadeus Mozart, est à télécharger sur imusic-school !
Une petite musique de nuit
W. A. Mozart
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Jouez l’air enjoué de la « petite musique de nuit » de Mozart au piano sans trop de peine grâce à notre partition d’un niveau très accessible !
Sonate Facile (Sonate N°16), I. Allegro
W. A. Mozart
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Le premier mouvement de la Sonate pour piano N°16 de Wolfgang Amadeus Mozart, élégant sans trop de sophistications, incarne parfaitement le style classique de la fin du XVIIIe siècle.
Requiem (Mozart) – Lacrimosa
W. A. Mozart
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Le « Lacrimosa dies illa », tiré du Requiem de Mozart, exprime toute sa gravité solennelle dans cette partition arrangée pour piano solo.
Symphonie N°40, K. 550 – I. Allegro Molto
W. A. Mozart
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Le mythique thème de la Symphonie N°40 de Mozart, gracieux mais tourmenté, s’offre à vous dans cet arrangement pour piano d’une difficulté intermédiaire !
Valse Favorite (Mozart)
W. A. Mozart
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Une partition de piano plutôt facile dont la mélodie est adaptée d’un Ländler pour orchestre de Wolfgang Amadeus Mozart !
La tartine de beurre
W. A. Mozart
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Une petite valse enfantine très amusante à jouer, avec de nombreux glissando sur un doigt !
« Ah vous dirai-je maman » (Variation N°1)
W. A. Mozart
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Retrouvez l’air d’ « Ah vous dirai-je maman », décliné d’une toute autre manière, dans cette Variation N°1 composée par Wolfgang Amadeus Mozart.
Petite Marche Funèbre, K. 453a
W. A. Mozart
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Ironiquement intitulé « Marche funèbre del Sigr. Maestro Contrapunto », ce morceau d’apparence austère cache en fait un trait d’humour du génial compositeur autrichien.
Marche Turque
W. A. Mozart
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Retrouvez la partition du « Rondo alla Turca », incontournable du répertoire de Wolfgang Amadeus Mozart au piano !
W. A. Mozart
Mozart (1756-1791). Voilà un nom qui ne laissera jamais indifférent, que vous soyez amateur de musique ou non. On l’utilise couramment pour désigner le génie, le talent inné de quelqu’un : « c’est un Mozart dans son domaine ». Celui dont la musique est la plus jouée dans le monde (parmi les classiques) a même eu les honneurs du cinéma avec le film Amadeus, décoré de 8 Oscars. Mais alors, plus de 200 ans après sa mort, comment expliquer que Wolfgang Amadeus Mozart ait, plus qu’un autre, traversé les époques ?
Tout d’abord, s’il est un trait exceptionnel de Mozart, c’est sa précocité. Il faut croire que les Dieux de la musique se sont penchés sur son berceau car il sait déchiffrer une partition et reconnaître toutes les notes avant même de savoir lire et compter. A 6 ans, il compose des menuets, à 8, son premier opéra ! Conscient du diamant qu’il détient entre les mains, son père, Leopold, l’entraîne à travers l’Europe à la Cour des grands de ce monde. De Vienne à Londres, tous sont en extase devant le talent et l’immense facilité démontrée par le jeune garçon. Toutefois, cet unanimisme ne durera pas toute la vie du compositeur, loin s’en faut.
Car, à la sortie de l’enfance, l’indulgence n’est plus de mise. Même quand on s’appelle Mozart, prospérer grâce à la musique n’est pas chose aisée et la concurrence est féroce. De 1769 à 1781, Mozart est maître de concert dans sa ville natale de Salzbourg, au service du prince-archevêque. Mais le cadre étriqué de la fonction ne lui permet pas d’exprimer la plénitude de son talent. La musique sacrée lasse ce touche-à-tout qui aime s’adonner à toutes les formes musicales. Dans une époque encore engoncée dans le conservatisme, les sonorités nouvelles et légères inspirées de ses nombreux voyages émerveillent les uns autant qu’elles exaspèrent les autres. En 1781, le prince-archevêque le congédie, non sans l’avoir au préalable copieusement insulté.
Ce départ sonne comme une libération pour Mozart et ouvre la porte à une période particulièrement prolifique. Les opéras Les Noces de Figaro (1786), Don Giovanni (1787) et La Flûte Enchantée (1791) restent comme des références qui influenceront considérablement les générations suivantes. Le compositeur y marie à la perfection l’emphase de la musique italienne à la technicité allemande. Malheureusement, en dépit de ces grands succès, le génie accumule les dettes et meurt ruiné, laissant en chantier son célèbre Requiem. Ses élèves se chargeront de poser la dernière pierre de cet ultime chef d’oeuvre.
Pour répondre à notre questionnement initial, comment expliquer l’engouement autour de Mozart ? S’il était certes un peu rebelle et n’aimait guère la noblesse, l’homme n’était pas par essence novateur, révolutionnaire. Il ne créa pas son propre courant musical, comme un Beethoven qui posa les premiers jalons du romantisme. En revanche, c’est sa capacité à toucher à toutes les formes existantes et à les magnifier qui marqua les esprits. Son oeuvre est immense, tant en nombre que par sa diversité. On estime ainsi à plus de 800 le nombre de ses compositions, partagées entre opéras, symphonies, concertos, musique de chambre, musique sacrée,… Le tout en seulement 35 ans d’existence ! II est alors facile de comprendre le mythe qu’il constitue, encore aujourd’hui.